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La protection de l’Océan au menu

Stay Inside, Stay Inspired #7 Protéger l’océan, ça commence aussi dans sa cuisine. Surfrider Europe vous explique comment réduire votre impact sur l’environnement de l’entrée au dessert.  

Entrée : L’impact de la cuisine et de ses produits sur l’environnement 

Chaque année en France, un habitant produit 354 kg d’ordures ménagères, selon les calculs réalisés par l’Ademe à partir des tonnages des poubelles des ménages (hors déchets verts) collectées par les collectivités locales. Si ces déchets sont ramassés, d’autres ne le sont pas. En effet, ce sont 10 millions de tonnes de déchets qui finissent chaque année dans la plus grande poubelle des sociétés modernes : l’Océan.  

Au-delà de la pollution des déchets, de nombreux produits utilisés dans la cuisine, notamment pour son entretien, polluent la qualité de l’eau, ne sont pas filtrées par la station d’épuration et finissent à termes dans l’océan.  

Plat : Comment réduire ses déchets dans la cuisine ? 

Pour agir et changer concrètement son mode de consommation dans la cuisine, plusieurs alternatives peuvent être envisagées. L’idée est de progresser étape par étape afin de ne pas se laisser déborder ou se décourager.  

Le film plastique étirable ou encore le papier aluminium font partie des indispensables dans la cuisine pour conserver ses restes ou encore emballer ses sandwichs. Ces deux produits sont une source majeure de déchets. Les emballages à base de cire d’abeille et de tissu (en coton et chanvre) représentent une bonne alternative. Ces toiles de tissus, communément appelés Bee wrap, possèdent de multiples avantages. Ils sont lavables, réutilisables et compostables. Le Bee wrap fait office de couvercle mais aussi d’emballage pour les aliments comme les fruits. Dès que celui-ci devient moins adhérent, il suffit de remettre de la cire d’abeille sur votre toile. Surfrider Europe vous explique comment vous y prendre pour créer ce produit utilisable à l’infini.

Vous avez décidé de manger des légumes mais vous ne savez pas quoi faire de toutes ces épluchures et vous n’avez pas de compost ? Il est possible de faire de bons bouillons à base de vos épluchures. Il suffit de les mettre de côté et de les faire cuire avec de l’eau et les condiments de votre choix. Ensuite, il faut laisser refroidir le jus et le passer au chinois. Verser le tout dans des bacs à glaçon pour que la préparation prenne la forme de bouillons. Enfin, mettez le tout au congélateur.  

Dessert : Plus de yaourt maison, moins de pots de yaourt 

Chaque année, en France, ce sont près de 16 milliards de pots de yaourts et autres produits laitiers qui sont consommés et remplissent massivement nos poubelles ménagères. En effet, l’écrasante majorité, à l’exception des pots en verre, ne sont pas recyclables. Alors, les yaourts maisons peuvent permettre la surproduction de pots de yaourt non recyclables.  

Pour cela, il existe la yaourtière. Vous n’en avez pas ? Pas de panique, il existe d’autres moyens pour faire prendre vos yaourts à l’image du cuit-vapeur comme pour une cuisson à la vapeur, ou encore de la cocotte-minute. 

Tout repas se termine par la vaisselle 

Après avoir bien mangé, la réduction de ces déchets et de la pollution de l’océan se passe aussi au moment de la vaisselle. Pour cela, l’éponge peut être remplacée par le tawashi. En effet, en moyenne dans une vie, un français achète 10 000 éponges. Ce sont autant de déchets qui ne sont pas recyclables, qui contribuent à la pollution de la planète et qui se retrouvent parfois dans l’océan. Afin de réduire ces déchets à la source, le tawashi s’avère être une solution. Cette éponge nouvelle génération, à base de vieux tshirts, de collants ou encore de draps, est plus écologique et économique. Surfrider Europe vous montre comment faire la vôtre avec vos anciennes chaussettes.