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Malgré la pandémie, l’Art Campus traverse les frontières

Ce mois-ci s’ouvre au public l’exposition “L’invisible devient visible”, accessible jusqu’au 19 juin 2021 au Musée des Egouts de Bruxelles. Avertissant sur la pollution microplastique à laquelle fait face notre Océan, cette dernière répond alors parfaitement à la mission que s’est donnée l’Art Campus de Surfrider Europe : sensibiliser, par une approche artistique, à la protection de l’environnement.  

« L’invisible devient visible” : l’exposition de l’Art Campus investit le Musée des Egouts de Bruxelles.

Réunissant les clichés des trois photographes-scientifiques Richard Kirby, Jean Noviel et Thomais Vlachogianni ainsi que les productions du laboratoire LEESU, l’exposition, initiée par l’Art Campus, invite au changement d’échelles. Donnant à voir la vie marine microscopique, elle rend également compte de l’impact de notre consommation quotidienne sur le plus petit organisme vivant : le plancton. Pollution jusque-là invisible, ces photographies mettent, en effet, en lumière les microplastiques et fibres textiles qui, flottant dans notre Océan, impactent fortement les écosystèmes.

Visant à provoquer la prise de conscience d’un maximum de spectateurs, l’exposition est accessible gratuitement, sur réservation, au Musée des Egouts de Bruxelles du 13 mars au 19 juin 2021. Dès le mois de mai, les photographies seront également exposées au Pavillon de l’eau à Paris, où elles résideront pendant un an.

Une exposition artistique et pédagogique répondant à la mission de l’Art Campus

En offrant au spectateur un regard nouveau et une approche sensible sur son rapport à l’environnement, l’Art campus continue, avec cette exposition, de placer l’art comme support et moyen de changer les comportements. Depuis que le programme a vu le jour en 2012, le lien entre l’art et l’environnement n‘a jamais été aussi fort ; la prise de conscience, jamais aussi ludique.

Car, l’Art Campus fait naître de véritables lieux d’apprentissage où les savoirs sur l’environnement sont échangés – à travers les expositions et discussions – et enrichis au sein de projets artistiques co-réalisés. Chaque exposition est, en effet, accompagnée d’ateliers accessibles à tout type de publics. Cette année, “L’invisible devient visible” devrait, si les conditions sanitaires le permettent, être complétée par un atelier d’écriture, permettant aux enfants de rédiger des odes à l’Océan. Réalisés dans chaque ville où l’exposition sera montée, ces textes pourraient ensuite se voir regroupés et exposés : un véritable moyen d’élargir la prise de conscience écologique et de réunir, autour de l’art, toute la communauté européenne de Surfrider.

L’européanisation, nouvelle volonté de l’Art Campus de Surfrider

En effet, en le contraignant à rechercher des alternatives, la crise sanitaire aura permis à l’Art Campus de se repenser et de s’orienter vers une nouvelle voie : l’européanisation.

Alors que le confinement avait largement restreint l’accès au public à “L’invisible devient visible” à la Maison du Surf de Biarritz et dans les locaux de Surfrider Europe, c’est la première fois que le programme exporte une de ses expositions au-delà des frontières hexagonales. Un moyen de parer les restrictions nationales, mais aussi de sensibiliser tous les citoyens européens à la protection de l’Océan, en ramenant directement l’art devant leurs yeux. 

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