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Canaries, Espagne
Le 16 mars 2012, le Gouvernement espagnol a approuvé un projet de prospection pétrolière en eaux profondes au large des Canaries et ce, malgré la forte opposition des associations écologistes, des pêcheurs, des professionnels du tourisme et des institutions locales. Un tel aboutissement aurait un impact direct sur les mammifères marins qui migrent dans cette région du monde. Le Gouvernement canarien, qui oppose un « rejet total » à ces opérations, s'interroge également sur les conséquences inévitables que les exploitations auront sur le tourisme des îles. Il entend notamment entreprendre des actions légales pour stopper ces prospections.
Par l'initiative du Gardien, Wim, une pétition en ligne a été relayée à tout le réseau de Surfrider et a collecté plus de 18 000 signatures. En mars 2012, faisant suite à un appel à la mobilisation lancé par un collectif d'associations, dont SFE, 22 000 et 12 000 personnes sont respectivement venues affirmer leur opposition à Lanzarote et Fuerteventura.
Cette pétition a par ailleurs connu un moment fort grâce à la distribution de 5000 cartes postales servant d'outil de communication et de sensibilisation à destination du grand public. Ces cartes, réalisées bénévolement par un étudiant des beaux-arts, ont eu d'importantes retombées dans la presse écrite et télévisée. Ces cartes postales ont ensuite été adressées au gouvernement espagnol pour démontrer de la forte opposition aux prospections pétrolières dans les iles canaries. De la même façon, le roi Mohammed VI du Maroc a exprimé son opposition au projet en juin 2012 car les zones délimitées pour la recherche pétrolière feraient partie du plateau continental du Maroc. En réponse, le gouvernement canarien a saisi l'Union Européenne pour éclaircir la légalité des permis d'exploration octroyés.
En novembre 2012, le président du conseil municipal de Fuerteventura, Mario Cabrera a demandé au premier ministre et au ministre de l'industrie de prendre en considération les catastrophes environnementales du Prestige et de Deepwater Horizon avant de prendre un risque similaire au large des Canaries. De façon parallèle aux actions juridiques et gouvernementales, le Gardien continue d'informer et de sensibiliser l'opinion publique en organisant des nettoyages de plages, en donnant des interviews ou même en organisant la projection d'un film sur la catastrophe du Prestige.
En février 2013, une nouvelle pétition au concept innovant a été lancée : à chaque signature un email sera envoyé au ministre concerné ! En mars dernier, une vidéo a été réalisée pour présenter le projet "Yes to renewables, no to oil drilling in Canaries". Très récemment, le gouvernement espagnol a annoncé qu'au titre de la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM) une étude d'impact approfondie allait être menée.
Le Gouvernement des Canaries demande le 10 février 2014 l'autorisation au Conseil des Ministres de faire un référendum avec la question suivante : « Êtes-vous d'accord avec les explorations pétrolières, autorisées pour la multinationale Repsol, au large des côtes de nos îles? » . Cette situation politique permet à notre gardien, Wim, de relancer la pétition.
A la veille de la décision de la cour suprême espagnole, la pétition est forte de 110 000 signatures.
Le 29 Mai 2014, malgré la très forte mobilisation contre le projet le gouvernement espagnol a donné son feu vert au projet de prospections pétrolières au large des îles Canaries présenté par le groupe Repsol.
Les écologistes espagnols ont dénoncé en retour dans un communiqué « une absurdité sans précédent ». « Il s'agit d'un acte injustifiable, qui pose un grave risque aussi bien à l'environnement qu'à la principale activité économique des îles, le tourisme », indiquent ainsi les organisations Greenpeace, WWF, Amigos de la Tierra, Ecologistas en Accion, SEO/Birdlife.
Finalement, le pétrolier a jugé insuffisante la qualité du pétrole et du gaz découverts autour de l'archipel, dont le gouvernement et la population étaient farouchement opposés aux forages et classe ce combat comme une victoire !